Tiens, tiré d'un journal belge :
"Jamais un clasico n'avait en effet enfanté de but si rapide. Obligé de s'imposer pour ne pas être définitivement largué dans la course au titre, le Barça eut le bon goût de ne pas abandonner son gardien (récidiviste mais plus puni par la suite) à son triste sort. Ni de paniquer, continuant à manier la « toque » comme si de rien n'était pour égaliser d'abord, via la teigne Alexis Sanchez, puis se détacher grâce à un tir dévié de Xavi puis une tête (!) de Cesc Fabregas. Mourinho eut beau affirmer après coup que le Barça avait été chanceux (chassez le naturel de l'étalon portugais, il reviendra au galop), que Messi aurait pu être exclu (peut-être mais Ramos et Pepe auraient également pu aller se doucher plus tôt, non ?), ce Barça-là a démontré qu'il restait bel et bien le plus fort d'Espagne avant de s'envoler dans la foulée pour la Chine afin d'aller tenter de mettre tout le monde d'accord au Mondial des clubs. Deux constats, encore. Malgré l'avis de certains observateurs qui auraient vu rôder leurs fantômes sur la pelouse de Santiago Bernabeu, c'est vraiment dommage que Cristiano Ronaldo et Fabio Coentrao n'aient pas pu jouer ce match. Du haut de leur valeur de transfert de 94 et 30 millions d'euros, les deux Portugais madrilènes en quête perpétuelle d'identité capillaire (Pepe a abandonné cette idée depuis longtemps) auraient sans
doute pu apporter quelque chose au Real. Ah bon, ils ont vraiment joué ? Deuxième remarque : s'il a parfois l'air d'un bourrin de compète avec sa caisse de déménageur et ses crolles sorties tout droit d'un mauvais film des années 70, Carles Puyol est avant tout un capitaine exemplaire, qui a rendu une copie parfaite, samedi soir : 14 ballons joués, 14 ballons gagnés pour une seule faute commise et un nombre inconsidérable de plongeaons pour arrêter efficacement les tirs du Real ! Au Barça, il n'y a pas que les éléments offensifs qui méritent la mention. La dernière défaite des « Blaugranas » avec Puyol remonte d'ailleurs au 20 avril 2010. C'était face à l'Inter Milan d'un certain José Mourinho. Les temps ont décidément bien changé… "
Tellement vrai... inspirez vous ne pour être objectifs les gars